Que celui qui n'a jamais péché...
Dans mon groupe de discussion de mômans habituel, une mère s'inquiétait du fait que son bébé, malgré une soif apparente, ne voulait absolument pas boire son lait. Du jus, oui. De l'eau, amenez-en. Mais le biberon de lait restait désespérément plein, le bébé s'en détournant infailliblement d'un air dégoûté. Drame: où Bébé prendra-t-il les vitamines nécessaires à sa croissance? À cet âge, il ne peut pas faire comme les adultes et trouver tous les nutriments dont il a besoin dans un bon café. Et il est aussi beaucoup trop jeune pour Vie de Velours! Discussions entre le papa et la maman: doit-on l'assoiffer au maximum, pour que Bébé n'ait pas le choix de boire son lait? Doit-on l'amener à l'urgence?
Jusqu'à ce que la mère se rende compte que la tétine du biberon n'avait pas de trou. That's right. Le bébé ne pouvait pas boire de lait, parce que le lait ne coulait pas. Il n'était pas dégoûté, mais frustré à mort! Et la mère de s'auto-flageller et de demander à ce qu'on lui garroche des pierres tellement elle se trouvait épouvantable.
Ce à quoi je réponds: on se calme! Tous les parents ont des anecdotes du genre à raconter -- quand ils osent le faire! Une de mes tantes avait amené son bébé à une réunion de travail. À son retour à la maison, le téléphone sonne: "Tu n'aurais pas oublié quelque chose?" Oups! Bébé était resté dans le local de réunion! Tantine devait donc trouver le voyage du retour calme et reposant...
Moi-même, je me suis sentie particulièrement tata et complètement en marge de l'image du parent respectable quand, un bon vendredi, j'ai attendu l'autobus avec Fille Aînée au coin de la rue pendant, oh, une bonne demi-heure. Ben voyons? Que fait le chauffeur? Est-ce qu'on attend encore cinq minutes ou on va te reconduire à l'école? Jusqu'à ce que le voisin sorte de chez lui: "Attendez-vous l'autobus? C'est parce qu'aujourd'hui, c'est une journée pédagogique."
L'humiliation publique n'a pas assez bonne presse: c'est excellent pour ramener l'ego de la personne qui en est la cible à des proportions acceptables, et ça rend donc le voisin de bonne humeur!
Un autre de mes classiques à oublier: Je jouais au monstre avec Fille Aînée, qui avait alors environ 4 ans. À un certain moment, en prenant une voix caverneuse terrible, je me suis mise à lui raconter que j'avais pris possession du corps de sa mère (déjà, on voit l'intelligence débordante de Mère indigne). Alors que Petite Chérie m'urgeait de redevenir sa mère, j'ai comme qui dirait porté le coup fatal: "Même quand tu crois que c'est ta mère qui te paaaaarle, c'est toujours mouâââ qui es làààààààà." Sur quoi, Fille Aînée s'est mise à sangloter et a couru se réfugier dans les bras de Papa. J'ai reçu les "félicitations" de toute ma famille pour cette histoire... et je m'en veux encore!
Et pour finir, l'anecdote de Père indigne faisant manger Bébé:
P.I.: J'ai essayé de lui donner des poires, comme tu m'avais dit, mais elle n'a pas vraiment aimé ça.
M.I.: Ah non? C'est étrange, c'est un des seuls fruits qu'elle aime bien.
P.I.: J'ai vraiment essayé de couper la poire en très petits morceaux, mais on dirait qu'elle a tout de même eu beaucoup de mal à les avaler.
M.I.: Heu, Chéri. Elle a cinq mois et demi. Quand je dis "tu lui donneras des poires", je parle de la purée de poires qui est dans le bac à glaçons du congélo.
P.I.: ...
M. I.: ...
P.I.: Comment j'pouvais savoir? Non, mais c'est vrai!
Mais peu importe ces petits aléas de la vie parentale: la chose à retenir est qu'on apprend de ses erreurs. Je suis certaine que plus jamais la maman du groupe de discussion ne donnera un biberon sans en vérifier l'ouverture. Quand à moi, je vérifie maintenant scrupuleusement les dates de congé scolaire au début de chaque mois. Vous pouvez aussi parier que Bébé n'aura droit qu'à des personnifications de montres tellement gentils qu'ils en seront totalement insipides.
Et Père indigne? Tiens, je viens de me souvenir que Père indigne avait aussi tenté de donner à Fille Aînée des carottes crues alors qu'elle n'avait que huit mois. Eh bien tant pis pour lui! Il aura eu sa chance. Dorénavant, il sera de corvée de couches. Pour l'éternité.
Heureusement, il n'a jamais eu trop peur des monstres qui prennent parfois possession des Huggies de Bébé...
Jusqu'à ce que la mère se rende compte que la tétine du biberon n'avait pas de trou. That's right. Le bébé ne pouvait pas boire de lait, parce que le lait ne coulait pas. Il n'était pas dégoûté, mais frustré à mort! Et la mère de s'auto-flageller et de demander à ce qu'on lui garroche des pierres tellement elle se trouvait épouvantable.
Ce à quoi je réponds: on se calme! Tous les parents ont des anecdotes du genre à raconter -- quand ils osent le faire! Une de mes tantes avait amené son bébé à une réunion de travail. À son retour à la maison, le téléphone sonne: "Tu n'aurais pas oublié quelque chose?" Oups! Bébé était resté dans le local de réunion! Tantine devait donc trouver le voyage du retour calme et reposant...
Moi-même, je me suis sentie particulièrement tata et complètement en marge de l'image du parent respectable quand, un bon vendredi, j'ai attendu l'autobus avec Fille Aînée au coin de la rue pendant, oh, une bonne demi-heure. Ben voyons? Que fait le chauffeur? Est-ce qu'on attend encore cinq minutes ou on va te reconduire à l'école? Jusqu'à ce que le voisin sorte de chez lui: "Attendez-vous l'autobus? C'est parce qu'aujourd'hui, c'est une journée pédagogique."
L'humiliation publique n'a pas assez bonne presse: c'est excellent pour ramener l'ego de la personne qui en est la cible à des proportions acceptables, et ça rend donc le voisin de bonne humeur!
Un autre de mes classiques à oublier: Je jouais au monstre avec Fille Aînée, qui avait alors environ 4 ans. À un certain moment, en prenant une voix caverneuse terrible, je me suis mise à lui raconter que j'avais pris possession du corps de sa mère (déjà, on voit l'intelligence débordante de Mère indigne). Alors que Petite Chérie m'urgeait de redevenir sa mère, j'ai comme qui dirait porté le coup fatal: "Même quand tu crois que c'est ta mère qui te paaaaarle, c'est toujours mouâââ qui es làààààààà." Sur quoi, Fille Aînée s'est mise à sangloter et a couru se réfugier dans les bras de Papa. J'ai reçu les "félicitations" de toute ma famille pour cette histoire... et je m'en veux encore!
Et pour finir, l'anecdote de Père indigne faisant manger Bébé:
P.I.: J'ai essayé de lui donner des poires, comme tu m'avais dit, mais elle n'a pas vraiment aimé ça.
M.I.: Ah non? C'est étrange, c'est un des seuls fruits qu'elle aime bien.
P.I.: J'ai vraiment essayé de couper la poire en très petits morceaux, mais on dirait qu'elle a tout de même eu beaucoup de mal à les avaler.
M.I.: Heu, Chéri. Elle a cinq mois et demi. Quand je dis "tu lui donneras des poires", je parle de la purée de poires qui est dans le bac à glaçons du congélo.
P.I.: ...
M. I.: ...
P.I.: Comment j'pouvais savoir? Non, mais c'est vrai!
Mais peu importe ces petits aléas de la vie parentale: la chose à retenir est qu'on apprend de ses erreurs. Je suis certaine que plus jamais la maman du groupe de discussion ne donnera un biberon sans en vérifier l'ouverture. Quand à moi, je vérifie maintenant scrupuleusement les dates de congé scolaire au début de chaque mois. Vous pouvez aussi parier que Bébé n'aura droit qu'à des personnifications de montres tellement gentils qu'ils en seront totalement insipides.
Et Père indigne? Tiens, je viens de me souvenir que Père indigne avait aussi tenté de donner à Fille Aînée des carottes crues alors qu'elle n'avait que huit mois. Eh bien tant pis pour lui! Il aura eu sa chance. Dorénavant, il sera de corvée de couches. Pour l'éternité.
Heureusement, il n'a jamais eu trop peur des monstres qui prennent parfois possession des Huggies de Bébé...
2 expertise(s)
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Une amie à moi dont le bébé avait passé un séjour à l'hopital avait vu, pendant tout le séjour, les infirmières administrer à son enfant des analgésiques sous forme de suppositoires. Le jour du départ de l'hopital, on lui donne des analgésiques oraux au goût de fruits et une seringue (sans aiguille) pour l'administrer en lui disant qu'elle devait donner une dose avant de quitter l'hopital.
Mais elle, un peu énervée et fatiguée, je suppose, et après avoir passé plusieurs jours à voir les infirmières opérer avec les suppositoires, essayait tant bien que mal à injecter à son enfant, avec la seringue, le jus rose et collant à saveur de fruits par la voie...anale !!!
Pas besoin de vous dire que les infirmières se retenaient à deux mains pour ne pas pouffer de rire devant elle! ;-)
Je découvre ton blog et je crois bien que je vais l'adopter avec toute l'ironie et le sarcasme dont il semble teinté. J'adore ça!
Héhé je me bidonne bien! Il est sympa ton blogue!
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