Petite montée de lait pour un problème de taille
Bon, les gars, câline.
(Câline: dérivé de caliche. Caliche: n.m. Minerai dont on extrait des nitrates au Chili.)
Je disais donc: Les gars, câline.
Je sais que vous pensez bien faire. Je sais que vous croyez que ça va nous faire plaisir. Le pire, c'est que jusqu'à un certain point, vous avez raison. Quelle mère ne rêve pas de rentrer dans ses pantalons de pré-parturiente? Mais, au risque de me faire dire que je me plains le ventre plat, je n'aime pas vraiment qu'on fasse de ma taille matière à compliment.
Premièrement, je ne sais pas si je suis trop sensible, mais je trouve ça mal élevé. Et deuxièmement, avec tous les problèmes qu'ont les femmes à s'accepter physiquement telles qu'elles sont, je trouve que ce genre de compliment alimente sans le vouloir la machine à complexes.
D'abord, il y a la manière. Résumé d'une conversation que j'ai eue hier soir et à d'autres occasions:
- Sur quoi tu travailles ces temps-ci?
- Sur rien; je suis en congé de maternité cette année.
- Ah oui?
Là, invariablement, le regard de l'interlocuteur descend len-te-ment jusqu'au ventre, puis remonte. Avec une expression d'étonnement mêlé d'admiration, il lance:
- Heille, mais ça paraît pas du tout!
O.K., c'est le fun, merci. Mais qu'est-ce que t'aurais dit si ça paraissait? Je me mets dans la peau de la fille qui passe sous la loupe du regard inquisiteur de l'Homme et qui subit ensuite un silence gêné, et franchement, ça m'énerve.
En plus, je ne connais pas d'autres situations où quelqu'un se permet de scruter aussi délibérément le corps de quelqu'un d'autre. Si ce gars-là avait été avec sa copine et qu'on avait tous été en maillot sur la plage, il aurait eu droit à une baboune d'enfer. Or, suffit qu'une fille ait séjourné à l'hôpital dans la dernière année pour y mettre un bébé au monde pour que ce genre d'enquête ne pose pas de problème.
Vraiment, pas de problème? Personnellement, je n'aime quand même pas ça. Si quelqu'un me dit qu'il aime les bonbons, je ne lui ouvre pas la bouche pour compter ses plombages et dire, devant ses quenottes blanches: "Heille, mais ça paraît pas du tout!" Comme les plombages, le fait que je retrouve ou non ma taille n'est pas du domaine public. Dans les faits, on ne peut pas le cacher, mais on ne veut pas nécessairement savoir ce que l'homme de la rue en pense.
Mais le plus important, à mon avis, est que ce genre de commentaire, même s'il est positif, met l'emphase sur l'image corporelle avec laquelle la majorité des femmes (peu importe leur âge et leur silhouette, d'ailleurs) ont tellement de difficulté à se réconcilier.
Avant qu'un regard ne soit admiratif, il n'est premièrement qu'un regard: nous sommes regardées. Et ensuite, la qualité admirative ou gênée du regard implique que nous sommes jugées. C'est ce jugement qui me dérange le plus. Après avoir accouché, nous sommes comme nous sommes. Et avant aussi, d'ailleurs. Oui, c'est probablement meilleur pour la santé d'avoir un poids proportionnel à sa taille, mais 1- Même si j'avais un ventre plus prononcé, cela ne veut pas dire que je serais trop grosse ou pas admirable et 2- Le fait que j'aie un ventre ou non n'est pas de vos maudites affaires. Autrement dit, ce n'est pas un élément que je soumets au jugement de qui que ce soit -- sauf au mien, et même ça, je le regrette, parce que mon jugement sur moi-même est en partie conditionné par le jugement que je m'imagine que les autres posent à mon égard.
(Je sais, vous pourriez me répondre qu'il n'y a pas que les hommes qui commentent notre taille, mais aussi les femmes. De un, soyons honnêtes, c'est pas pareil. La réception et les implications des compliments de ces messieurs ne sont pas tout à fait les mêmes. Et de deux, même si vous n'êtes pas d'accord avec moi là-dessus et que j'admets qu'il y ait matière à discussion, je pense que la valeur de mon argument général reste la même.)
L'autre jour, ma fille de six ans me demandait: "Maman, est-ce que je suis trop grosse ou trop maigre?" Remarquez l'absence de l'option "juste correcte".
Ma réponse: "Tu es parfaite, comme moi."
Non, je ne me considère comme un canon de beauté. Je ne ressemble absolument pas à un mannequin (sauf à ceux des excellentes publicités de Dove). Le message que je voulais transmettre à ma fille en lui disant cela, c'est: tu es belle, tu es parfaite comme tu es, et ta mère ne s'éverve pas non plus avec ça. Si toi, tu pouvais juste ne pas trop t'énerver avec ça dans ta vie, ça serait un héritage dont je serais vraiment fière.
Alors, les gars, dites-nous que nous sommes resplendissantes, il n'y a pas de problème avec ça! Mais s'il-vous-plaît, essayez donc de nous regarder seulement dans les yeux avant de le faire...
(Câline: dérivé de caliche. Caliche: n.m. Minerai dont on extrait des nitrates au Chili.)
Je disais donc: Les gars, câline.
Je sais que vous pensez bien faire. Je sais que vous croyez que ça va nous faire plaisir. Le pire, c'est que jusqu'à un certain point, vous avez raison. Quelle mère ne rêve pas de rentrer dans ses pantalons de pré-parturiente? Mais, au risque de me faire dire que je me plains le ventre plat, je n'aime pas vraiment qu'on fasse de ma taille matière à compliment.
Premièrement, je ne sais pas si je suis trop sensible, mais je trouve ça mal élevé. Et deuxièmement, avec tous les problèmes qu'ont les femmes à s'accepter physiquement telles qu'elles sont, je trouve que ce genre de compliment alimente sans le vouloir la machine à complexes.
D'abord, il y a la manière. Résumé d'une conversation que j'ai eue hier soir et à d'autres occasions:
- Sur quoi tu travailles ces temps-ci?
- Sur rien; je suis en congé de maternité cette année.
- Ah oui?
Là, invariablement, le regard de l'interlocuteur descend len-te-ment jusqu'au ventre, puis remonte. Avec une expression d'étonnement mêlé d'admiration, il lance:
- Heille, mais ça paraît pas du tout!
O.K., c'est le fun, merci. Mais qu'est-ce que t'aurais dit si ça paraissait? Je me mets dans la peau de la fille qui passe sous la loupe du regard inquisiteur de l'Homme et qui subit ensuite un silence gêné, et franchement, ça m'énerve.
En plus, je ne connais pas d'autres situations où quelqu'un se permet de scruter aussi délibérément le corps de quelqu'un d'autre. Si ce gars-là avait été avec sa copine et qu'on avait tous été en maillot sur la plage, il aurait eu droit à une baboune d'enfer. Or, suffit qu'une fille ait séjourné à l'hôpital dans la dernière année pour y mettre un bébé au monde pour que ce genre d'enquête ne pose pas de problème.
Vraiment, pas de problème? Personnellement, je n'aime quand même pas ça. Si quelqu'un me dit qu'il aime les bonbons, je ne lui ouvre pas la bouche pour compter ses plombages et dire, devant ses quenottes blanches: "Heille, mais ça paraît pas du tout!" Comme les plombages, le fait que je retrouve ou non ma taille n'est pas du domaine public. Dans les faits, on ne peut pas le cacher, mais on ne veut pas nécessairement savoir ce que l'homme de la rue en pense.
Mais le plus important, à mon avis, est que ce genre de commentaire, même s'il est positif, met l'emphase sur l'image corporelle avec laquelle la majorité des femmes (peu importe leur âge et leur silhouette, d'ailleurs) ont tellement de difficulté à se réconcilier.
Avant qu'un regard ne soit admiratif, il n'est premièrement qu'un regard: nous sommes regardées. Et ensuite, la qualité admirative ou gênée du regard implique que nous sommes jugées. C'est ce jugement qui me dérange le plus. Après avoir accouché, nous sommes comme nous sommes. Et avant aussi, d'ailleurs. Oui, c'est probablement meilleur pour la santé d'avoir un poids proportionnel à sa taille, mais 1- Même si j'avais un ventre plus prononcé, cela ne veut pas dire que je serais trop grosse ou pas admirable et 2- Le fait que j'aie un ventre ou non n'est pas de vos maudites affaires. Autrement dit, ce n'est pas un élément que je soumets au jugement de qui que ce soit -- sauf au mien, et même ça, je le regrette, parce que mon jugement sur moi-même est en partie conditionné par le jugement que je m'imagine que les autres posent à mon égard.
(Je sais, vous pourriez me répondre qu'il n'y a pas que les hommes qui commentent notre taille, mais aussi les femmes. De un, soyons honnêtes, c'est pas pareil. La réception et les implications des compliments de ces messieurs ne sont pas tout à fait les mêmes. Et de deux, même si vous n'êtes pas d'accord avec moi là-dessus et que j'admets qu'il y ait matière à discussion, je pense que la valeur de mon argument général reste la même.)
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L'autre jour, ma fille de six ans me demandait: "Maman, est-ce que je suis trop grosse ou trop maigre?" Remarquez l'absence de l'option "juste correcte".
Ma réponse: "Tu es parfaite, comme moi."
Non, je ne me considère comme un canon de beauté. Je ne ressemble absolument pas à un mannequin (sauf à ceux des excellentes publicités de Dove). Le message que je voulais transmettre à ma fille en lui disant cela, c'est: tu es belle, tu es parfaite comme tu es, et ta mère ne s'éverve pas non plus avec ça. Si toi, tu pouvais juste ne pas trop t'énerver avec ça dans ta vie, ça serait un héritage dont je serais vraiment fière.
Alors, les gars, dites-nous que nous sommes resplendissantes, il n'y a pas de problème avec ça! Mais s'il-vous-plaît, essayez donc de nous regarder seulement dans les yeux avant de le faire...
23 expertise(s)
TRÈS beau texte ;)
clap ! clap ! clap !
Simplement, merci pour ce texte. :o)
Ahhhhhh mille mercis...!!!
à nous de ne pas accepter cet état de fait, en effet.
Très bon point!
Mais tu vois, au cours de ma grossesse et après l'accouchement, c'est le regard des femmes qui était le plus dérangeant. Je n'ai pas compté le nombre de fois où l'on m'a dit textuellement, enceinte : "tu fais ch*** toi de pas être plus grosse que ça!!" et après l'accouchement " tu fais ch*** d'avoir perdu autant de poids!!"
Au moins, les hommes étaient admiratifs à défaut d'être silencieux.
Mais je n'ai jamais compris pourquoi le fait d'être enceinte ou d'avoir accouché donnait le droit à tous de nous juger aussi ouvertement...
Merci de soulever la question !
Merci merci et merci encore.
J'envoie ceci en lien a plusieurs mamans a la maison qui se sente comme toi, comme moi, comme nous quoi!
(mon premier commentaire mais je te lis a tous les jours! J'adore tes récits.)
Yes Sir Madame! En plein dans le palmier (désolée, je pense à Keith Richards en même temps).
Super texte. T'écris vraiment très très bien de la façon la plus rare qui soit, la forme ET le fond.
Je sais pas ce que tu fais dans la vie (oui, je sais "rien" à part divertir les blogueurs) mais si j'étais éditeur, je te supplierais.
God save the queen!
Je suis d'accord avec french lily. La jalousie et le jugement, je les ai plus vécu de la part des femmes que des hommes...
Je suis de celles qui pourraient subir un silence gêné... Mais j'ai décidé depuis longtemps de ne pas m'en faire avec ce que peuvent penser les autres. En fait, j'ai l'impression que l'on se juge bien plus sévèrement et que l'on se fait bien plus de mal avec nos propres (sales)pensées. Inculquons donc à nos filles à se sentir bien dans leur peau, peu importe leur taille.
Et merci pour ce beau texte.
Tout ce long préambule pour finalement accoucher de cette réalité, à savoir que madame a retrouvé sa taille de jeunesse et rha-la-la-lèeure!
Toutes les mêmes, y compris maman.
Pfffftttt!!!
;-))))
(pour les exaltées du clavier, la petite binette ci-haut signifie qu'il faut prendre ce commentaire au second degré... tout comme de nombreux textes de la mère indigne d'ailleurs.)
Eh bien moi, l'épuisement, l'allaitement plus de 18 mois etc...cela me fait fondre. Je suis toute petite et on me reproche d'être trop maigre!!! Tu vois bien, il n'y a aucun équilibre. En fait, le peuple chiale, critique, regarde ou observe...mais ne se soulève jamais vraiment!
Bravo mère indigne :)
ENFIN!!! Un mère qui est capable de se dire qu'une enfant est parfaite comme elle est... Combien de parents j'ai entendu dire que "Ho mon Dieu je l'ai mise au régime écoutez elle est ben trop grosse".... Et que en regardant l'enfant qui a 7 ou 9 ans on se dit, en voyant à peine que la couche de "gras de bébé". merde.... c'est normal elle est une enfant!!!!!
Je remercie ma mère et mon père (oubliez pas le regard du papa surtout ado, c'est archi important pour que la fille se sente belle)pour m'avoir toujours dit que j'était belle comme je le suis... Et y'a pas à dire, je fais dans les 250 livres 5 pieds et 4... alors... Selon les standings je devrais me cacher dans mon garde-robe.
Et pour continuer sur le regard des femmes, ya rien qui me fasse plus suer qu'une belle grande blonde de 5 pieds 10, toute en jambe avec quelques courbes très très graciles dire..... drette à côté de moi... "Ho, faurait que je perde 5 ou 10 livres, je m'en vais à Cuba dans 2 mois"..... Ta yeu-le!!! J'ai beau me sentir bien dans ma peau, mais quand pour le côté santé de la chose moi ça me prends des MOIS à perdre tout ça..... Mettons que elle pourrait se pousser ailleurs qu'à côté de moi pour chiâler.
Mère indigne: moi à ta place quand je verrais le regard descendre je leur donnerait tout de suite la réponse, ça les éduquerait un ti peu ;)
Clap clap clap!
Tout à fait d'accord. Je n'ai jamais accouché, mais je subis le regard des autres. Et le mien, aussi. Quand ma balance me dit que j'ai engraissé, et que mes jeans me signifie clairement "penche-toi pas trop bas, on va fendre tellement c'est serré" (comme c'est le cas depuis quelques semaines...) ben je m'en veux. J'me sens coupable. Pis c'est pas normal de se sentir coupable de manger du chocolat ou des chips. Pis ça m'écoeure de voir les publicité avec les filles, p'tit ventre plat et musclé, gros seins, fesses fermes, pis pas un trou de cellulite! C'est pas ÇA, la vraie vie...
J'appuie Dove, moi aussi. Ça fait du bien de voir des cuisses un peu molles, des fesses un peu dodues pis un peu de cellulite. Et clap clap clap pour les filles qui posent aussi. Parce qu'elles sont tellement belles!
Moi j'ai decouvert l'acceptation de soi dans ma merveilleuse ecole de danse orientale. Nous sommes petites, grandes, rondes, filiformes, jeunes et moins jeunes et nous celebrons chaque semaine notre grace feminine ! A bas les complexes stupides !
Merci à toutes (et tous...) pour vos commentaires et vos contributions à la discussion, sujet délicat s'il en est.
Pour ce qui est du regard des autres femmes, je crois que vous avez raison de dire que nous pouvons parfois être très dures entre nous. Mais cette jalousie vient, je crois, du fait qu'il y a compétition pour le regard des hommes.
En ce qui concerne précisément les femmes qui ont accouché, je pense que ce qui me fatigue est que, dans la société en général, on a développé une sorte de political correctness en ce sens qu'on tient un discours disant aux femmes qu'elles doivent combattre les stéréotypes, etc. (les modèles qui continuent de proliférer racontent autre chose, mais bref.). Mais lorsqu'une femme vient d'accoucher, l'importance du poids (et surtout de la ligne, en fait) refait surface dans notre discours, dans toute sa splendeur: j'ai retrouvé ma ligne, sa silhouette s'est épaissie, etc., etc. Bref: sens-toi bien dans ta peau, hein, mais c'est quand même mieux de s'en tenir aux standards.
@julie: Enchantée! Et merci pour ton commentaire.
@mammouth: cher ami, ne vous inquiétez pas pour les questions d'interprétation. J'ai en fait la quasi-certitude que vous n'êtes pas un homme de chair et d'os mais bien le concept du second degré lui-même qui vient me faire l'honneur de sa présence ici. ( ;))))) moi aussi)
@geneviève: je suis doctorante en philo -- mon blogue et mes travaux représentent donc deux styles d'écriture diamétralement opposés! (je ne dirai pas celui que je préfère, ça pourrait nuire à ma carrière...)
@laerad: oui, vive le baladi! J'ai déjà suivi un cours et je dois dire que je faisais dur quand il s'agissait de me faire aller la poitrine... :D
Pour celles que ça intéresse, voici un lien vers un magazine dont le contenu fort intéressant rejoint totalement cette discussion. Merci à Isabelle du Blogue des 5 pour le lien:
http://www.rqasf.qc.ca/AD660-AudacieusesMag.pdf
Oui, merci mère indigne pour ce billet.
J'ai accouché il y a 10 mois d'un 3è mousse et je ne suis pas du tout de celles qui restent relativement minces durant leur grossesse et encore plus après. :0(((
Je prends beaucoup de poids et j'enfle épouvantablement à chacune de mes grossesse (bon... l'enflure, elle, disparait assez vite, mais pas le surplus de poids...). J'admire (et jenvie, je l'avoue) celles dont le corps change très peu lors de leur grossesse (et encore plus lors de leurS grossesseS). On est conditionnées ainsi, que voulez-vous !
La vie est ainsi faite : il y a des femmes de toutes les tailles. Encore une fois : j'envie (je vais passer pour une envieuse) sincèrement celles qui acceptent et assument entièrement et positivement leur surplus de poids (et non pas par défaitisme).
Pour ma part, je suis une fille active et le surplus de poids me pèse (sans vouloir faire de jeu de mots ;0)).
Je ne me sens pas bien dans ma peau ainsi, c'est pourquoi j'ai décidé de me botter le derrière pour me "reconstruire" le corps et le moral.
Ça prendra le temps requis, mais je peux déjà affirmer que je sens que j'ai plus d'énergie, déjà après 2 semaines et demie d'exercice et quelques petites livres en moins. Ça fait vraiment du bien.
Je crois que le problème du jugement post-maternité est dû au fait que socialement, "il faut faire des enfants, mais il ne faut pas que ça change quelque chose". Autrement dit, faut pas dire qu'on est épuisée, faut pas que notre corps ait changé, faut pas qu'on soit moins efficace ou moins disponible au boulot, faut pas que la maison soit bordélique, faut pas qu'on les entende au resto, etc. etc.
Mon avis, c'est que la tolérance, la compréhension et la compassion ne sont plus de ce monde... Bon j'exagère un brin. Mettons que ces valeurs sont simplement rendues rares, dans un monde où l'AVOIR prime sur l'ÊTRE.
Et en passant, mon mari et moi, on pense à (peut-être) avoir un 4è enfant. Je crois que je suis masochiste ! :0)))
Fort joli et juste texte !
Je suis d'accord avec Renée Claude, la grossesse est portée aux nues, on plaint et on admire les pauvres femmes qui sont malades, fatiguées etc .... (mon ex m'a même un jour sorti que ce n'était "pas juste" que je n'ai eu aucun de ces désagréments !!!), mais ensuite dès que le bout de chou est né, il ne faut surtout pas qu'il gène....
Vraiment superbe comme texte!
Je suis de celles moi-aussi, qui ne perdent pas facilement leur poids post-grossesse. Mais je suis aussi de celles qui aiment leurs corps, comme il est. Ma mère ET mon père m'ont toujours dit que j'étais belle, et ce, depuis un très bas âge. J'ai toujours eu cette confiance en moi côté allure même avec quelques livres en trop.
Mes parents m'ont toujours dit qu'une belle personalité qui dégage, un beau sourrire radieux et un corps avec des formes, étaient plus agréable qu'un corps de déesse avec un caractère moche et aucune personalité. (Mon doux me dit la même chose!) Je crois que ce sont de très bonnes valeurs à transmettre à nos enfants.
Pour en revenir à ton texte... un GROS bravo!!
mère indigne, faut leur laisser une chance, à ces pauvres hommes... déjà qu'ils ne peuvent se rabattre sur vos inexistantes photos de bébés dans le portefeuille, de quoi pourront-ils bien vous entretenir? ;-)
Bon, martine, déjà que Père indigne t'admire avec ton marteau et ton fouet (de cuisine), avec ce commentaire tu deviendras son idole!... ;)
Ouais moi ça parait en tabarn...! De l'autre coté du miroir je lis ces mots qui me cible la chair et malméne mon esprit...
Je trouve plus difficile les commentaires des autres filles. Les gars, ont peut les tromper avec n'importe kel artifices....Ils suffit d'un bon soutien gorges ou d'une robe amincissantes et il n'y voit que tu feux. La femme elle, en plus de découvrir notre secret sait exactement combien de livres nous essayons de dissimuler.
Je suis d'accord avec toi. Tu as dit ce que plusieurs femmes pensent dont moi. Es-tu encore en congé de maternité? Moi jusqu'à la mi-septembre. Et ta petite fille a quel âge? Lou a 7 mois.
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