R.I.P. Dairy Queen
Connaissez-vous l'expression anglaise "no good deed goes unpunished"? On n'accomplit pas impunément une bonne action.
Croyez-moi, c'est vrai. Je l'ai vécu. Et aujourd'hui, j'en témoigne.
Il y a quelques semaines, nous préparions, Fille Aînée et moi, une expédition au magnifique parc des Prairies. Au grand ravissement de Fille Aînée, le pique-nique était inclus dans le forfait. À mon avis, il n'y a pas grand chose de plus plate que faire des sandwichs, mais je me concentrai sur la scène bucolique qui suivrait, au bord de l'étang fréquenté par pic-bois, canards et tortues, et je me convainquis que le jeu en valait la chandelle.
Les préparatifs allaient rondement, nous étions presque en route, quand soudain, dans l'embrasure de la fenêtre, surgit une silhouette digne des pires cauchemars... Eugénie!
"Maman, tu penses à ce que je pense?" me souffla Fille Aînée. Quoi? Tu crois que si on se couche en boule par terre et qu'on fait le mort, elle va s'en aller? "On devrait l'inviter à venir avec nous!" Ah, ouais. Quelle idée géniale; j'en ai la chair de poule.
Eugénie fut donc invitée en bonne et due forme ("Ma mère a dit oui. Mais avant elle a dit: "Quoi??? Elle t'invite encore???"), et je dus confectionner un troisième sandwich. Je ne le savais pas encore, mais ce fut le moindre de mes problèmes.
Au parc, tout se déroula dans une atmosphère relativement sereine. Bon, il y eut bien la fois où on a enterré les jambes d'Eugénie sous le sable, pour son plus grand plaisir, et qu'elle a ensuite refusé de m'aider à faire de même pour Fille Aînée ("J'espère que tu sais, Eugénie, que la prochaine fois on commence par Fille Aînée." "C'est pas juste! Ça va être à MON tour!"). Mais en tout et pour tout, ce fut l'harmonie.
Puis, à l'heure de partir et comme lors de toute sortie qui se respecte, vint la question du Dairy Queen.
"Heille, on va-tu aller au Dairy Queen?"
"BONNE IDÉE EUGÉNIE!!! Oui, Maman! Dis oui!"
Bon. Puisqu'il faut tout vous dire, j'avoue que ça me fait toujours un peu mal aux dents de sortir une couple de piastres pour Eugénie. Mais je sais reconnaître la radinerie mesquine quand elle me tripote les courbes du portefeuille, et je me contraignis à accepter la demande.
À certaines conditions.
"Écoutez les filles. Bébé est fatiguée. J'aimerais mieux rentrer tout de suite, mais je vais faire un marché avec vous. Si Bébé ne pleure pas rendu au Dairy Queen, et si il y a une place de stationnement juste en face de la vitrine, s'il n'y a pas trop de monde dans la file et si vous me promettez de rester tranquilles dans l'auto, je vais aller en vitesse vous chercher vos cornets. C'est clair?"
"OUIIIIII!!!"
Ah, ah, ah! Je les avais bien eues! Jamais toutes ces conditions ne seraient réunies!
Elle le furent.
Je me sentais un peu mal à l'aise à l'idée de laisser les filles seules dans la voiture, mais tout de même: Fille Aînée a sept ans, le quartier est tranquille, et surtout, je pouvais exercer une surveillance de tous les instants par la grande baie vitrée du Dairy Queen. En cas de pépin, j'étais à quatre enjambées de la voiture. J'allai donc chercher les cornets, envahie, malgré tout, par un sentiment dérangeant de culpabilité.
J'étais de retour dans la voiture deux minutes plus tard, montre en main. Soupir de soulagement. Que dis-je, euphorie! Tout s'était bien déroulé!
"Qu'est-ce qu'on dit, les filles?"
"Merci, Maman!"
"Merci, MADAME LA FOLLE!"
"... Heu, Eugénie, j'espère que tu sais que si tu ne t'excuses pas, c'est la dernière fois que je t'amène au Dairy Queen."
"Ben quoi, c'est vrai que t'es FOLLE, tu nous as laissées TOUTES SEULES DANS L'AUTO!"
Je fermai les yeux. Dans ma tête, des images fragmentées d'Eugénie divulguant mon crime à ses parents. De la police qui viendrait sonner chez moi. De manifestations de voisins fous de rage devant mon domicile, murmurant qu'on ne peut s'attendre à beaucoup mieux du monde qui a le gazon trop long. De la DPJ emportant mes enfants en larmes loin, très loin de moi. De Père indigne en profitant pour me faire des blagues belges.
Mais surtout, et je m'en excuse, résonna jusqu'au tréfond des moindres fibres de mon corps ce cri du coeur: P'tite crisse!!!
Je l'avais emmenée au parc! Je lui avais acheté un cornet à deux piastres! Je lui avais fait un sandwich, bordel! Et elle, elle me tenait par où ça fait mal. Et elle serrait fort.
Mes mains tremblantes aggripaient le volant, mes phalanges blanchies annonçant avec éloquence qu'on avait déjà tué pour moins que ça.
Elle n'a que cinq ans? So what! Je la détestais.
D'une voix blanche, je répliquai finalement: "Eugénie. Je vous ai surveillées tout le temps. J'étais à moins de cinq mètres de la voiture. Si ça n'avais pas été le cas, tu n'aurais pas eu de cornet."
Silence.
"Alors, tu t'excuses?"
Autre silence, puis: "J'm'esscuze. On va-tu pouvoir revenir?"
"Ben oui, elle avait dit que si tu t'excusais, on pourrait revenir. Hein, Maman, on va revenir?"
Oh, oui, ma chouette. On va revenir. Toutes les deux.
Mais j'espère que tu sais qu'Eugénie, son cornet à elle, il est cuit!
Il ne faut jamais mordre la main qui nous a fait un sandwich. Jamais.
Et surtout pas la mienne.
***
En passant, une bonne adresse: Si vous voulez un vrai bon cornet de crème glacée molle, parfumé à la vanille naturelle et trempé dans de l'authentique chocolat belge (chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc, praliné, etc...), il faut absolument aller faire un tour chez Chocomax, au 835 Décarie, dans Ville Saint-Laurent.
Le proprio est un Asiatique amoureux du chocolat qui a été faire ses classes à Bruxelles. Ses cornets sont tout simplement divins.
Pas de chance, Eugénie...
Croyez-moi, c'est vrai. Je l'ai vécu. Et aujourd'hui, j'en témoigne.
Il y a quelques semaines, nous préparions, Fille Aînée et moi, une expédition au magnifique parc des Prairies. Au grand ravissement de Fille Aînée, le pique-nique était inclus dans le forfait. À mon avis, il n'y a pas grand chose de plus plate que faire des sandwichs, mais je me concentrai sur la scène bucolique qui suivrait, au bord de l'étang fréquenté par pic-bois, canards et tortues, et je me convainquis que le jeu en valait la chandelle.
Les préparatifs allaient rondement, nous étions presque en route, quand soudain, dans l'embrasure de la fenêtre, surgit une silhouette digne des pires cauchemars... Eugénie!
"Maman, tu penses à ce que je pense?" me souffla Fille Aînée. Quoi? Tu crois que si on se couche en boule par terre et qu'on fait le mort, elle va s'en aller? "On devrait l'inviter à venir avec nous!" Ah, ouais. Quelle idée géniale; j'en ai la chair de poule.
Eugénie fut donc invitée en bonne et due forme ("Ma mère a dit oui. Mais avant elle a dit: "Quoi??? Elle t'invite encore???"), et je dus confectionner un troisième sandwich. Je ne le savais pas encore, mais ce fut le moindre de mes problèmes.
Au parc, tout se déroula dans une atmosphère relativement sereine. Bon, il y eut bien la fois où on a enterré les jambes d'Eugénie sous le sable, pour son plus grand plaisir, et qu'elle a ensuite refusé de m'aider à faire de même pour Fille Aînée ("J'espère que tu sais, Eugénie, que la prochaine fois on commence par Fille Aînée." "C'est pas juste! Ça va être à MON tour!"). Mais en tout et pour tout, ce fut l'harmonie.
Puis, à l'heure de partir et comme lors de toute sortie qui se respecte, vint la question du Dairy Queen.
"Heille, on va-tu aller au Dairy Queen?"
"BONNE IDÉE EUGÉNIE!!! Oui, Maman! Dis oui!"
Bon. Puisqu'il faut tout vous dire, j'avoue que ça me fait toujours un peu mal aux dents de sortir une couple de piastres pour Eugénie. Mais je sais reconnaître la radinerie mesquine quand elle me tripote les courbes du portefeuille, et je me contraignis à accepter la demande.
À certaines conditions.
"Écoutez les filles. Bébé est fatiguée. J'aimerais mieux rentrer tout de suite, mais je vais faire un marché avec vous. Si Bébé ne pleure pas rendu au Dairy Queen, et si il y a une place de stationnement juste en face de la vitrine, s'il n'y a pas trop de monde dans la file et si vous me promettez de rester tranquilles dans l'auto, je vais aller en vitesse vous chercher vos cornets. C'est clair?"
"OUIIIIII!!!"
Ah, ah, ah! Je les avais bien eues! Jamais toutes ces conditions ne seraient réunies!
Elle le furent.
Je me sentais un peu mal à l'aise à l'idée de laisser les filles seules dans la voiture, mais tout de même: Fille Aînée a sept ans, le quartier est tranquille, et surtout, je pouvais exercer une surveillance de tous les instants par la grande baie vitrée du Dairy Queen. En cas de pépin, j'étais à quatre enjambées de la voiture. J'allai donc chercher les cornets, envahie, malgré tout, par un sentiment dérangeant de culpabilité.
J'étais de retour dans la voiture deux minutes plus tard, montre en main. Soupir de soulagement. Que dis-je, euphorie! Tout s'était bien déroulé!
"Qu'est-ce qu'on dit, les filles?"
"Merci, Maman!"
"Merci, MADAME LA FOLLE!"
"... Heu, Eugénie, j'espère que tu sais que si tu ne t'excuses pas, c'est la dernière fois que je t'amène au Dairy Queen."
"Ben quoi, c'est vrai que t'es FOLLE, tu nous as laissées TOUTES SEULES DANS L'AUTO!"
Je fermai les yeux. Dans ma tête, des images fragmentées d'Eugénie divulguant mon crime à ses parents. De la police qui viendrait sonner chez moi. De manifestations de voisins fous de rage devant mon domicile, murmurant qu'on ne peut s'attendre à beaucoup mieux du monde qui a le gazon trop long. De la DPJ emportant mes enfants en larmes loin, très loin de moi. De Père indigne en profitant pour me faire des blagues belges.
Mais surtout, et je m'en excuse, résonna jusqu'au tréfond des moindres fibres de mon corps ce cri du coeur: P'tite crisse!!!
Je l'avais emmenée au parc! Je lui avais acheté un cornet à deux piastres! Je lui avais fait un sandwich, bordel! Et elle, elle me tenait par où ça fait mal. Et elle serrait fort.
Mes mains tremblantes aggripaient le volant, mes phalanges blanchies annonçant avec éloquence qu'on avait déjà tué pour moins que ça.
Elle n'a que cinq ans? So what! Je la détestais.
D'une voix blanche, je répliquai finalement: "Eugénie. Je vous ai surveillées tout le temps. J'étais à moins de cinq mètres de la voiture. Si ça n'avais pas été le cas, tu n'aurais pas eu de cornet."
Silence.
"Alors, tu t'excuses?"
Autre silence, puis: "J'm'esscuze. On va-tu pouvoir revenir?"
"Ben oui, elle avait dit que si tu t'excusais, on pourrait revenir. Hein, Maman, on va revenir?"
Oh, oui, ma chouette. On va revenir. Toutes les deux.
Mais j'espère que tu sais qu'Eugénie, son cornet à elle, il est cuit!
Il ne faut jamais mordre la main qui nous a fait un sandwich. Jamais.
Et surtout pas la mienne.
***
En passant, une bonne adresse: Si vous voulez un vrai bon cornet de crème glacée molle, parfumé à la vanille naturelle et trempé dans de l'authentique chocolat belge (chocolat au lait, chocolat noir, chocolat blanc, praliné, etc...), il faut absolument aller faire un tour chez Chocomax, au 835 Décarie, dans Ville Saint-Laurent.
Le proprio est un Asiatique amoureux du chocolat qui a été faire ses classes à Bruxelles. Ses cornets sont tout simplement divins.
Pas de chance, Eugénie...
28 expertise(s)
Hahahaha! On devrait tous avoir une Eugénie dans notre vie, la blogosphère serait tellement plus fun! (oups scuzez)
Sinon, petites, moi et ma soeur, on a envoyé l'auto des parents (avec nous dedans) dans le fossé en jouant, les clés oubliées dans le contact. Depuis ce jour, je laisse sans problème mes enfants (4 et 6 ans) dans l'auto le temps d'une pinte de lait au dépanneur (mais pas pour une épicerie complète quand même), mais je prends soin de prendre les clés avec moi. Pas trop de risques qu'ils appellent la DPJ, les miens ils sont contents quand je les laisse à eux-mêmes et ils voudraient bien que je les laisse à la maison tout seul le temps que j'aille faire les courses justement...
Oh, Mère indigne, n'abandonne pas Eugénie à son triste sort! J'ignore comment est son milieu familial, mais je suis persuadée que tu peux contribuer à améliorer son niveau «culturel», et ainsi en faire une meilleure personne dans l'avenir.
oh la tab... Félicitations pour avoir gardé ton calme, mère indigne. Moi je n'aurais pas pu et je lui aurait envoyé dans la poire son cornet. Non mais...
Honnêtement, je ne sais pas lequel des deux est le pire: voir nos enfants partir, en larmes, avec la DPJ, ou subir les blagues de belges...
Mêre indigne, rappelez-moi de vous recommander chaleureusement pour la médaille du courage de la Gouverneur générale. Si, si, sans façon, vous la méritez!
Ce genre d'enfant sait toujours mettre le doigt sur nos faiblesses.
J'ai une Eugénie dans mon entourage et elle a décelé chez moi une certaine culpabilité de femme au travail. Vous savez la culpabilité que l'on peut avoir à laisser ses enfants au service de garde ou la culpabilité de ne pas avoir une maison méga propre?
Ce genre d'enfant a un don pour mettre le doigt sur nos faiblesses!
Mon Eugénie tartine ses conversations de "Chu chanceuse moé de pas aller dans le camps de jour", "Moé ma mère a un plancher ben plus net!" ou "nous ôtes not galcon on va payer pour le faire teindre", alors que je suis en train de suer à teindre ma clôture! Je l'ai même entendue dire à ma fille que sa mère était folle et trop sévère. Que, ELLE, elle pouvait faire plus de choses...
Tsé, le genre d'enfant où l'on doit toujours se rappeler que c'est "rien qu'une enfant". Le genre d'enfant qui nous obsède et que l'on voudrait chipper dans une autre galaxie!
Disons que cette amitié est de plus en plus "encadrée", mais que je dois travailler fort avec ma fille pour qu'elle se décolle d'elle même de ce genre d'enfant... À croire que ma Ying de fille, trouve en elle son Yang!
Mère indigne, tu as toute ma compassion!!!
Je ne peux pas me résoudre à avouer qu'Eugénie existe vraiment, ce doit être une métaphore c'est quasiment pas créyable!
Et pour l'adresse de crémier mon régime ne te remercie pas! Mais ma mauvaise conscience oui, j'irai presque à coup sure dans un élan de rage et de folie!
Ah et faire manger des sucreries à tes enfants n'as-tu pas honte?!?! Héhé :)
Moi, je suis sûre que la police se pointera chez vous d'ici quelques heures...p'tite criss du genre va sûrement en parler à sa maman.
Et d'ailleurs, cette Eugénie je l'imagine blonde, est-ce le cas?
Donnez-nous des indices, mère indigne!!!
Mouarfff! (Rire de brune) Au Fait, un pic-bois ne serait-il pas un pivert? Hun?
Stefan Sweig posait la question du mal en ces termes; le mal est-il inné ou acquis?
Je pense qu'Eugénie répond à la question.
Et pour les crèmes glacées molles, il y a aussi le Festin de Babette, rue St-Denis, entre Duluth et Rachel, côté est.
Ils les font à l'ancienne avec de la vraie crème, des vrais fruits et du Valhrona. Rhhhha.
Bien sûr, elle s'empressera de le dire cette petite gar..! En précisant bien ta réaction et que tu ne vulais pas qu'elle en parle. Mais courage! Tous les agents de la DPJ sont en congé pour l'été ;-)
Hey boy que je te trouve patiente...f'rais longtemps que je lui aurais réglé son compte à Eugénie!!!
Ah mais y'a le Bilboquet rue Bernard qui est assez incroyable merci!
Et là je suis certaine que quelqu'un va rajouter qu'il y a Chocolat Favoris à Lévis... Snif, snif, mais je n'y suis pas allée encore :(
Si personne ne la remet jamais à sa place cette Eugenie, elle n'apprendra jamais (et ca va etre vraiment laid rendue a l'adolescence...ouf!)
*sigh* m'enfin... je dois etre la seule ici à ne rien lui trouver de cute...
@miss patata, j'allais justement parler de Chocolat Favoris à Lévis, c'est le paradis de l'amateur de chocolat (comme moi). Idéalement il faut prendre le cornet "bébé" pour avoir proportionellement plus de chocolat que de crème glacée...
raaahhhh.......
Merci pour les adresses de cornets!
Père indigne me mentionne qu'il croit plutôt que le proprio de Chocomax a étudié en Suisse. C'est correct pareil, hein?
geekgirl: tout à fait d'accord avec toi, je crains l'adolescence! Enfin, je continuerai gentiment le combat...
bibitte: merci de me rassurer! ;)
chroniques blondes: peut-être que dans son cas, c'est inné ET acquis? ...Ça fait peur de penser de même, hein? ;)
graziella: pic-bois, pivert, en tout cas, y tapait sur un arbre.
cakti: elle existe vraiment, pour vrai! et contemporaine: elle a l'air d'un p'tit ange...
danielle: je crois que tu as une Eugénie en bonne et due forme! L'histoire des planchers plus nets, trop drôle! :-D
Oups, faut que j'y aille, moi-là!
C'est une p'tite vite Eugénie.
Et les cornets trempés dans le chocolat belge, ca doit être super bon. Mais sûrement pas donné lol
Les histoires belges, ça tue! Alleï fieu! Une fois!
- Pourquoi la marine belge n'a plus de sous-marins ?
- Parce qu'ils ont fait une journée portes ouvertes.
- Ce sont deux belges à la chasse, ils voient passer un deltaplane. Le premier belge épaule et tire :
- Bah tu l'as raté !!
- Oui mais il a lâché sa proie.
Et y'a les chocolats favoris à Lévis qui font incontestablement la meilleure molle trempée dans les vrai chocolat noir !(rires)
Mais d'autres adresse aussi : http://deau.blogspot.com/2005/08/palmars-de-molle-trempe-dans-le-vrai.html ainsi que la chocolaterie aux trésors enchantés (1694, 1E Avenue,Québec) que j'ai découvert la semaine dernière et qui se classe bonne 4ième à mon palmarès avec une mention d'honneur compte tenu du fait que c'est une chocolaterie sans noix et arachides ;o)
Et je peux pas terminer sans le dire ... P'tite crisse !! hahaha
La prochaine fois qu'elle te demande d'aller au Dairy Queen (parce que je suis certaine que prochaine fois il y aura), tu peux toujours lui répondre que la dernière leçon a bien porté, que tu ne peux pas, parce que tu serais obligée de la laisser toute seule dans la voiture... Le tout accompagné du petit air angélique de circonstance...
J'te jure, des fois elle me fait rire, à cause de la manière dont tu rapportes ses propos mais aujourd'hui, c'est simone z. qui a le mieux exprimé ma pensée : p'tite criss, indeed!
Allo, allo !!!! ça fait quelques temps que je te (vous?) lis et je trouve ça trop crampant !!!!
J'en ai mal à l'estomac !!! (oups !!! Désolé !!)
Je suis accro !!! Bye, à la prochaine !!
Tiens, tigron connaît le quartier! :)
Bonne métaphore, somk!
Numérologue: Bienvenue!
Merci pour les adresses hors de la région de Montréal... Si on peut finir par partir en vacances! ;)
Chère Mère indigne,
Ce qui est effarant n'est pas tant la manipulation d'Eugénie que le fait que tu te sois sentie obligée de t'expliquer! À elle! Une enfant de 5 ans!
Ce n'est pas juste toi: combien d'entre nous ferions (avons fait) pareil?
Tu n'avais pas d'explication à donner. Ton jugement est excellent. Bien sûr qu'il y avait un risque. Le même que celui d'un chauffard saoul qui vous rentrerait dedans sur la route du retour.
Menfin c'est quoi ce terrorisme mental de DPJ, police, et surtout de CULPABILITÉ sans fin déversé sur les mères? Récupéré par des monstres d'enfants-rois que personne n'éduque sous le même prétexte?
Serait-ce que l'on perd ses droits civils en accouchant?
Mais voyons donc! Penses-y. Est-ce qu'Eugénie aurait dit la même chose à Père Indigne? Genre: "Merci Monsieur le fou!"???
Une bonne lecture sur le sujet, qui porte un regard de Gen X sur la situation: Warner, Judith, _Perfect Madness: Motherhood in the Age of Anxiety_ (Riverhead Books, 2005). Plus particulièrement: le chapitre 3.8 "Running Scared".
PS Tes billets et ton blogue sont absolument hilarants! Bravo! Merci!
tant qu'a parler cornet...
si vous passez par le vieux Québec, arrêtez chez Tutto Gellato, sur la rue St-Jean... un détour obligatoire ;)
hummmmmmmmm :P~
J'ai été essayé Chocomax ce midi... un délice!
En passant, merci pour ton écriture c'est rafraîchissant et bien l'fun à lire... ça me rappelle souvent que je passe à côté de quelques choses de ne pas avoir d'enfant... mais dans c'temps-là je pense à Eugénie!
http://blog.iquebec.com/allo1
Boomette: Tout mon or pour du chocolat!
Pour les mordus de chocolat (et ils ont des coupes glacées aussi...) : Juliette et Chocolat, en face du théâtre St-Denis : attention à la dépendance!!
My gawd elle est effrayante cette petite Eugénie! Et si jeune!!!!
Ataboy l'adolescence comme d'autres ont dit!!
C'est pas juste, Québec, Montréal, pis en Outaouais y'en a pas de bonnes adresses de chocolat????
Je n'aurais pas du lire ton post (débilo-hilarant en passant, comme d'habitude!) avant de me coucher. La moutarde et l'indignation me sont montées au nez comme une flèche et cà va me prendre quelques heures avant de me calmer, quelle pestouille cette Eugénie!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Une Eugénie, j'en ai une aussi. On dirait que ces petites pestes ont follement envie de se faire éduquer en faussant compagnie le plus souvent possible à leurs incompétents de parents. Ohn! Je suis pas gentille, là !
Tu es le boss ! Ne laisse pas cette Eugénie te faire sentir cheap. Plus jamais de justifications devant cette coquine, d'accord !
Et tout de même, merci pour la bonne rigolade !
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